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Giliane.J.

 

Poèmes

De Giliane J. : giliane01@infonie.fr

Pourquoi ?
Pourquoi ci, pourquoi ça,
Pourquoi l'Amour.

Amour ?
Amour tendre, amour triste,
Amour Fou.

Fou ?
Fou de moi, folle de toi,
Fou de Nous

Nous ?
Nous avant, nous après,
Nous Maintenant.

Maintenant ?
Maintenant je t'aime encore,
Maintenant ce n'est plus avant,
Maintenant tu t'Éloignes.

Éloignement ?
Éloignement de moi,
Éloignement de nous,
Éloignement du Chemin.

Chemin ?
Chemin du coeur,
Chemin du bonheur,
Non, chemin de Désespoir.

Désespoir ?
Désespoir que tu reviennes,
Désespoir que tu m'aimes,
Désespoir de Haine.

Haine ?
Haine de moi,
Haine de ton coeur,
Haine de Mourir.

Mourir ?
Mourir de quoi, mourir de toi,
Mourir de Chagrin.

Chagrin ?
Chagrin d'amour,
Chagrin pour toujours,
Chagrin de la Fin...

9 et 10/03/99

Les succubes du désir m'attirent dans la déchéance ;
Tentatrice de produits illicites
Je m'engouffre dans le marasme, en décadence.
Je suis prise d'une crise psychotique
Mais l'asile ne me rend que plus apathique.
J'ai le mal de vivre, un mal qui m'enivre
De cet amour qui me bitume la vie
Au point que ce qu'il me reste de regard
S'embrume à jamais dans les larmes.
Je cherche sans relâche cet ange ardent
Qui m'arrachera à cette existence insouciante.
Mais j'ai la haine, une haine
Qui m'obscurcit dans la lumière
Et qui assombrit la femme que je voudrais être.
On m'étourdit de peines et de calvaires
Qui étouffent mes émotions
Et ensevelissent mes ultimes sentiments,
Sans que je puisse me donner l'illusion
Que ce ne sont que de mauvais moments.
Je n'ai pas de foi, seul un peu d'espoir
Trop vite rattrapé par mon désespoir
Je ne sais et ne peux qu'admirer
Une danse d'écumes insensée
Une sorte de macabre rengaine
Démence de la race humaine.
Je pense au suicide, je voudrais juste mourir
Juste pour, après tout en finir
Car mon destin n'éveille que le martyre,
Qui ne serait être autre, que ma soif inconsciente de désir,
Survivante de l'hécatombe de ma vie.

11/10/99

Souvenir égaré,
Disparu dans la mêlée
Je ne sais plus à quoi il ressemble
Ni pourquoi on n'est plus ensemble.
Mémoire écrasée
Par trop de fumée
Je ne sais plus quels sont mes rêves,
Ils se sont échappés avant mon réveil.

Ombre de mes pensées
Où t'es-tu caché ?
Je ne me souviens plus de lui
De nos pleures et de nos délires.

Chronique évaporée,
Pourquoi m'as tu laissée ?
Dans ce monde qui n'est pas le mien
Je t'en supplie change mon chemin...

18/10/99

C'est comme une toile d'araignée
Qui se trouve hors du grenier,
Une mauvaise herbe
Qui gamberge
Dans mon coeur, quelle horreur !
Elle est là, elle ne me quitte pas,
Elle grandit de plus en plus en moi,
C'est la haine, qui s'enchaîne
A l'intérieur de moi.

Mais où suis-je, où vais-je ?
Peut-être jamais ne le serais-je.
J'ai tout perdu, où es-tu ?
C'est la haine qui continue,
Incessamment, tel le vent
Qui s'échoue sur les rochers,
Ca fait mal, ça brûle,
C'est la haine qui globule
Et qui souille ma cervelle.
Je n'ai plus de tes nouvelles.

C'est encore la haine,
Qui me heurte le visage
Et me flagelle sans relâche.
Elle me met à nu,
Je deviens une inconnue.

Mais où es-tu ?
Je voudrais savoir,
Je voudrais juste te voir,
Mais ça m'est défendu,
C'est encore la haine
Qui m'a eut,
Plus dure qu'un rock
Elle s'accroît de nos chocs.

C'est l'ouragan là-dedans,
Y'a trop de poussière et pas de balaie,
C'est la haine tout doucement
Qui me tue à jamais.

J'ai la tête qui tourne,
Je dois m'échapper coûte que coûte.
C'est la haine qui me bouffe les tripes
Merde, je trouve plus de rimes,
Ah si ! J'aime les clémentines.

Je crois que je pars de travers
C'est la haine qui m'entraîne en enfer,
La fumée qui s'écrase au plafond
Et qui me hante la raison.
C'est profond mais pas sublime,
C'est la haine qui m'abîme.

Je crois que je vais arrêter,
Car la haine va m'exterminer
J'ai trahi son secret,
Aide-moi s'il te plaît,
Je suis perdue, où es-tu ?

06/12/99

Vivre,
Quand la pluie tombe dans mon coeur
Que l'eau brûle mes joues
Goutte à goutte jusqu'au cou
Avant d'avoir noyé mes yeux
Dans un déluge marécageux.

Vivre,
Sans savoir toujours pourquoi
Ca ne va plus en soi
Peut-être parce que mon coeur est loin
Aussi loin que dans un pays lointain.


Vivre,
Avec le doute affreux
De ne jamais te revoir
Même dans un paradis nuageux
Ne pas encore savoir.

Vivre,
Dans le silence de tes nouvelles
C'est mourir dans une poubelle
Pendant que le vent abat mon coeur
Alors que mes yeux sans te voir, pleurent.

Vivre,
Même si tu détestes ce que j'adore
Que quelque part sans que tu ne le saches
J'ai l'impression que tu haïs une partie de moi
La plus grande partie que j'aime, après toi...

2 et 3/01/2000

Dans une brume légère d'espoir,Ton ombre parcourt mes pensées,Comme une chose que je ne peux avoir,Tellement je l'ai fait désiré.Ta simple présence m'a contaminé,Je suis maladivement souillée,Des sentiments que je ressensPour un soupirant qui n'est plus présent.Un chant de tristesse abat mon souffle,Et mon âme flétrie se cloque un instant,Dans cette néfaste incantation double,Psalmodiée par une martyre errante.

Le vent doucement efface mon passé,Comme il balaye les feuilles, mortes,Depuis longtemps dans mes songes putréfiés,Par le désespoir d'une vie égarée.

Puis revient cette anti-lueur,
Qui saccage encore mon coeur,
À cause d'une promesse non-tenue,
Qui aurait dû réunir nos corps déchus.

Des désirs charnels errent,
Provoquant une mission de reconquête
D'un esprit martelé par son passé,
Et qui ne peut recommencer.

Le vent réapparaît pour tout balayer,
Mais le temps est trop pressant,
Il empêche le joyeux déroulement,
Recréant ma fatale réponse oubliée.

Finalement ma paix vient de ta mort,
Une illumination naît de la brume ;
Ton ombre s'estompe lentement
Laissant la prescience s'évaser dans le temps.

3/04/2000

Rien à attendre
Rien à comprendre
Ici sans toi
Mon coeur a froid
Coeur gelé
Pensées de givrée
Souviens-toi de moi
Même tout là-bas

A ne rien savoir
Rien à concevoir
Ici loin de toi
Je me demande pourquoi
Coeur gelé
Pensée de givrée
Rappelle toi de moi
De tout là-bas

Plus rien à aimer
Rien à embrasser
Ici dépourvu de toi
Le vent me noie
Coeur gelé
Pensées de givrée
Ne me délaisse pas
Reviens de là-bas

Rien à espérer
Tout à fuir
Ici toute seule
Je pleure
Coeur gelé
Pensées de givrée
Ne m'oublie pas
Je suis Ici
Loin de là-bas...

27/06/2000

Depuis que tu m'ignores,
Ma vie est un rêve incolore,
Une lueur à jamais éteinte
Où sont passées nos étreintes ?
Mon coeur est oxydé
Il ne vaut plus aimer,
Les souffrances n'ont pas été oubliées,
Et je repense à ce que j'ai enduré.

Oui, mon soleil c'était toi,
Et à présent j'ai froid.
Mais qui pourrait me faire oublier,
Combien j'ai osé t'aimer ?
Malgré ce que je t'ai fait subir,
Toutes ces fois où je t'ai fui
C'était simplement la peur,
De t'aimer, que tu me laisses tomber.

Mais tu n'as pas su me rassurer,
A cause de moi, ça oui !
Je n'ai pas su te prouver
A quel point tu égayais ma vie.
Aujourd'hui je suis encore seule,
Dans mon coeur, dans la vie,
Car je n'arrive plus à te chasser,
De mon corps, de mes pensées.
Et je t'aime encore, en rêve,
De toi, c'est tout ce qu'il me reste.

22/9/2000

Je regarde à la fenêtre...
Pleure, pleure
Évacue ta haine
Le ciel mérite sa peine
Lorsque tu dors lui aussi
Il crache des larmes de pluie

N'ouvre pas la fenêtre
Je n'existe pas peut-être
Pleure, pleure
Brise tes diamants verts
Les étoiles encore errent
Tu auras le temps mon amour
Avant les couleurs du jour

Te paraît-elle trouble la fenêtre
Quand je suis à travers
Pleure, pleure
Tu ne seras jamais seul
A inonder un linceul
Je suis prise dans ta noyade
Les limbes sont tes astres de jade

le vent noir casse la fenêtre
Je ne serais plus là peut-être
Pleure, pleure
Mon ombre n'a pas de raison
Avec ta vie elle se confond
Pleure, la nuit va se dévoiler
Pleure, pleure, ce n'est rien
Le bleu du ciel a déjà oublié
Qu'hier moi aussi j'ai brillé.

6/10/2000

L'amour-passion
Libéré de toute contrainte
Intensité
L'amour plus fort que la vie
L'amour inaltérable
Heurtée par ton regard
Érosion de la vie
Amants séparés
Cendres, poussières
La passion doit mourir ?
Fraise, framboise
Une odeur de toi ...
Touché illusoire
La peur peut-être
Besoin inexplicable d'amour
Dérive de nos âmes
Pleures étouffées
Aventure, jeunesse gâchées
Moi, Toi
Une histoire perdue, inexplorable.

20/11/2000

Peut-être qu'il y avait un truc qu'allait pas, je sais pas.

Le vent avait soufflé à travers moi déjà
Et j'avais regardé alors l'étendue ...
Le soleil qui me souriait et ses rayons à perte de vue.
Un tempête m'avait dit : " ouvre ton esprit "
J'ai rien fait du tout, j'avais pas comprit,
Peut-être qu'en me le chuchotant à l'oreille
J'aurais trouvé les clés du réveil,
Mais la nuit est tombée et j'ai perdu mon soleil.
J'ai rattrapé son sourire de justesse
Et du néant j'ai perçu des reflets de tristesse,
Je n'ai pas retrouvé le chemin où il dansait dans la nuit,
Je suis devenue l'égarée emplie de pleures qui sourit.

Par la suite je n'ai pas su rechercher les clés,
J'ai souffert en silence sans pouvoir l'oublier
Pensant que ma vie ne suffirait pas à l'effacer,
Et pour moi le temps à cessé d'exister.
Je meurs de moi-même avant de mourir de la vie,
Tendrement je repense à cette danse dans la nuit,
Elle me consume doucement sans demander mon avis.

Je reparcours ma vie en versant des larmes,
J'aurais dû sécher mes regrets et prendre les armes,
Mais un " je ne sais quoi " m'a soupiré : " trop tard ! ".
Je voudrais pouvoir faire le vide dans ma tête,
Mais le souvenir de ses éclats de rire m'entête,
Un soupçon de danse dans la nuit me hante,
Je voudrais un point de chute où m'étendre,
Car quelque chose en moi ne va pas,
Et je sais à présent que c'est Toi.

15/11/2000

Est-ce que tu m'aimes encore ?
Que tu penses à moi quand tu t'endors ?
Moi je verse toutes les larmes de mon corps,
Je repense à toi jusque dans la mort.

Le ciel n'a plus le même bleu qu'avant
Et les étoiles pleurent en y repensant
Pourquoi t'avoir renié si longtemps ?
Mon amour ne trouve plus de soleil maintenant.

Mais, te souviens-tu de moi ?
Peut-on encore s'aimer une dernière fois ?
Dis-moi je t'aime, dis-moi pourquoi
La peur et l'amour tuent parfois.

La vie me hait depuis,
Elle appelle mes yeux dans la pluie,
Ta haine peut-elle s'être enfouie
Pour que tu réapparaisses dans ma vie.

Y'a t-il encore un seul jour pour nous retrouvez ?
Pour ne plus cesser de s'aimer
Peux tu chasser de moi l'obscurité ?
Pourrons nous ne serait-ce que se regarder ?

Mais vas-tu me reconnaître ?
Va-t-on savoir quoi faire ?
Rêver c'est tout ce qu'il me reste,
Je t'en supplies dis-moi que tu m'aimes.

Qui pourrait me sauver de toi,
Me faire aimer encore une fois,
Je l'ai cherché, je ne le trouve pas,
Est-ce possible qu'il ne puisse y avoir que toi ?

Que tu m'aimes c'est tout ce que je demande,
Mais pourra-t-on se posséder comme hier ?
Qu'on se retrouve pour tuer la haine,
Prouver à la vie que l'amour est lumière,
Ne pas mourir sans qu'encore une fois tu m'aimes.

Mais chaque soir me revient la douleur,
Puis-je une fois rêver en douceur,
Non, ne plus rêver, je veux juste ta chaleur,
Puis que tu combles le trou dans mon coeur.

28/01/2001